Conflit russo-ukrainien. Bourita explique la position du Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé, mardi à Rabat, que le Maroc « n’est pas partie au conflit armé opposant la Russie à l’Ukraine », soulignant que le Royaume « n’a pas participé et ne participe pas, sous quelque forme soit-elle, à ce conflit ».

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le vice-ministre fédéral autrichien des Affaires européennes et internationales, Peter Launsky, à l’issue de leurs entretiens, Bourita a indiqué que le Maroc, en tant que membre de la communauté internationale, traite ce conflit comme une question qui affecte la paix et la sécurité mondiales, avec ses conséquences importantes sur les plans économique et social. 

Le ministre a, dans ce sens, soutenu que la position du Royaume vis-à-vis du conflit russo-ukrainien repose sur les principes de préservation de la souveraineté des Etats et le respect de l’intégrité territoriale des pays membres des Nations Unies, le règlement pacifique des différends, l’appui d’une politique de voisinage constructive, ainsi que le respect des principes du Droit international et de la charte des Nations Unies. Partant de cette position, a-t-il ajouté, « à chaque fois qu’il y a un vote au sein de l’ONU et de ses agences spécialisées, le Maroc s’abstient de voter sauf lorsque la résolution concerne les principes de la Charte des Nations Unies et les principes du Droit international et selon les quatre principes qu’il défend ».

Et de poursuivre que le Royaume vote toujours en faveur de ces résolutions du moment qu’elles visent la préservation de l’intégrité territoriale des Etats, l’adoption des modes pacifiques pour la résolution des conflits et cadrent parfaitement avec la légalité internationale et les résolutions des Nations Unies.

Bourita a, en outre, réaffirmé que le Maroc exprime clairement ses positions à travers un vote positif lorsqu’il s’agit des principes du Droit international et de la Charte des Nations Unies, comme cela a été le cas récemment lorsque le Royaume a voté en faveur d’une résolution en harmonie avec son référentiel, à savoir la Charte de l’ONU, les principes du Droit international et les résolutions de la légalité internationale.

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