Les importations algériennes de blé français repartent à la hausse. Durant la première moitié de la campagne commerciale 2022/2023, l’Algérie a été le second débouché pour le blé français.
En effet, entre juillet et décembre, les importations algériennes de blé français se sont élevées à près de 1,5 million de tonnes, soit une hausse de 30 % d’une année à l’autre, selon la note de France AgriMer du 18 janvier.
L’Algérie arrive derrière le Maroc, qui a lui, importé, durant la même période, plus de 1,7 million de tonnes de blé français (+50%). « Les achats du Maroc, en particulier, affichent un record sans précédent sur la dernière décennie, en raison d’une faible récolte et de l’absence de recours aux blés russes », relève la même source, qui ajoute que l’Egypte est le troisième acheteur du blé français avec 900.000 tonnes.
La hausse des exportations de blé français, notamment vers les pays du Maghreb s’explique, selon la même source, par les prix compétitifs et les taux de fret avantageux par rapport à d’autres origines. La même source a également noté que les cours des céréales ont poursuivi leur baisse sur Euronext pour retrouver leur niveau d’avant conflit russo-ukrainien.
Dans ses prévisions sur l’Algérie mises à jour et publiées fin septembre dernier, le département américain de l’agriculture (USDA) prévoit que le pays en importe 8,3 millions de tonnes de blé au cours de la campagne commerciale 2022/2023. En outre, l’USDA prévoit une consommation de 11,15 millions de tonnes de blé durant la même campagne en Algérie.
Le département américain prévoit également une amélioration de la production céréalière de l’Algérie durant la campagne 2022/2023, et ce, grâce à une amélioration des conditions météorologique avec une bonne pluviométrie qui devrait marquer la saison agricole.