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- Le 22 Novembre 2024
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a annoncé, mardi, que la guerre en Ukraine a perturbé l’éducation de plus de cinq millions d’enfant.
Dans un communiqué publié sur le site officiel des Nations Unies, l'UNICEF a appelé la communauté internationale à intervenir sur cette question.
D'après l'UNICEF, ''l’impact de 11 mois de conflit ne fait qu’aggraver les deux années d’apprentissage perdues en raison de la pandémie de la Covid-19''. L'organisation onusienne a, également, averti contre la situation des enfants de l’est de l’Ukraine, en guerre depuis huit ans.
Dans ce même contexte, Afshan Khan, Directeur régional de l’UNICEF pour l’Europe et l’Asie centrale a souligné que ''les écoles et les structures d’éducation de la petite enfance apportent un sentiment essentiel de stabilité et de sécurité aux enfants, et le fait de ne pas apprendre pourrait avoir des conséquences tout au long de la vie'', a fait valoir l'ONU.
Des milliers d’écoles et autres établissements scolaires ont été détruits à travers le pays lors d'affrontements armés. Depuis le déclenchement de la guerre, les parents évitent d'envoyer leurs enfants à l’école pour des raisons de sécurité, a rapporté l'ONU.
Toujours d'après les données de l'UNICEF, ''1,9 million d’enfants avaient accès à des cours en ligne. Alors que 1,3 million d’enfants étaient inscrits à une combinaison de leçons en présentiel et virtuelles, sauf que depuis les récentes attaques contre l’infrastructure énergétique de l’Ukraine, des coupures de courant généralisées ont été enregistrées''.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de ''neutralité totale'', ce que Kiev considère comme étant une ''ingérence dans sa souveraineté''.