Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déploré, mercredi, 28 violations à l'encontre des journalistes et des photojournalistes, lors du 1er tour des élections législatives.
C'est ce qui ressort d'un rapport publié par le SNJT et relayé par l'agence Tunis Afrique Presse (TAP/officiel), précisant que les agressions ont eu lieu du 10 au 20 décembre écoulé.
D'après le rapport, "24 des 28 agressions ont été signalées le jour du vote, soit le 17 décembre 2022. Alors que 31 journalistes et photojournalistes accrédités par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) ont été privés de leur droit d’accès à l’information.
15 cas d’empêchement d'exercer son travail, 9 cas de rétention d’information et 4 cas de harcèlement ont été relevés par l'unité de monitoring relevant du SNJT ", a indiqué le rapport.
Toujours d'après la même source, "9 agressions ont visé des journalistes au mois de décembre dernier et en dehors de la période électorale".
Le SNJT a aussi enregistré, "4 cas de harcèlement, 2 cas d’agression verbale, 1 cas d’empêchement de travailler, 1 cas de détention arbitraire et 1 cas d’incitation à la violence contre les journalistes".
Rappelons que le SNJT a dénoncé, à maintes reprises, la poursuite des agressions contre les journalistes, mettant en garde contre une violence plus importante sur la toile et les réseaux sociaux.
D'ailleurs, il a appelé à retirer le décret-loi n° 54 de l'année 2022, qui va à l'encontre de la Constitution, des engagements internationaux de la Tunisie, des principes de liberté de presse et d'expression, des droits de l'Homme et du principe de proportionnalité.