Algérie. Circulation des personnes entre l’Algérie et la France : ce qu’a dit Tebboune

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé un entretien au quotidien français Le Figaro, durant lequel il a évoqué la question des visas et de la circulation des personnes entre l’Algérie et la France.

Interrogé sur la délivrance des visas, notamment après le retour à la normale de l’activité consulaire, le président Tebboune a indiqué que « c’est simplement dans la logique des choses ».

Le chef de l’État a ajouté que « la circulation des personnes entre nos deux pays a été réglée par les accords d’Evian de 1962 et l’accord de 1968. Il y a une spécificité algérienne, même par rapport aux autres pays maghrébins. Elle a été négociée et il convient de la respecter ».

Les autorités françaises avaient divisé par deux le nombre de visas délivrés aux citoyens algériens depuis l’automne 2021, et la France vient de rétablir le flux habituel, qui était d’environ 200 000 en 2019.

Le 18 décembre dernier, le ministre français de l’Intérieur, M. Gérald Darmanin, a indiqué que l’Algérie et la France ont décidé de reprendre une relation consulaire « normale » et de revenir à celle qui existait avant la pandémie de Covid-19, notamment en matière de visas.

«Depuis lundi dernier, nous avons repris, et nous l’avons décidé de le faire ensemble, une relation consulaire normale, celle qui existait avant la pandémie de Covid-19, notamment la relation sur les visas et l’échange entre nos populations et ce, à la hauteur de la relation amicale extrêmement forte et spécifique entre la France et l’Algérie », a déclaré M. Dermanin au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

 

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