La Belgique exhorte ses citoyens à quitter l'Iran

La Belgique a exhorté lundi ses ressortissants à quitter l'Iran, les avertissant qu'ils risquaient une détention arbitraire ou un procès inéquitable.

Cela fait suite à la condamnation à 28 ans de prison contre un travailleur humanitaire belge, la semaine dernière.

Le ministère belge des Affaires étrangères a déclaré, par voie de communiqué, qu'il exhortait ses ressortissants à quitter l'Iran, ajoutant qu'"en cas d'arrestation ou de détention, le respect des droits fondamentaux et la sécurité des personnes ne sont pas garantis", a rapporté l'Associated Press.

Le ministère a expliqué que l'assistance que l'ambassade de Belgique à Téhéran pourrait fournir en cas d'arrestation était "très limitée", notant que "les personnes avec deux passeports ne peuvent pas recevoir de visites consulaires car l'Iran ne reconnaît pas la double nationalité".

La diplomatie belge a appelé ses ressortissants en Iran à "faire preuve d'une extrême prudence et à prendre les précautions nécessaires pour assurer leur sécurité".

Le ministère a indiqué que récemment, "un citoyen belge et de nombreux occidentaux ont été arbitrairement arrêtés, soulignant qu'ils sont toujours emprisonnés en Iran".

L'Associated Press a rapporté, citant la famille du travailleur humanitaire belge Olivier Vandecasteele, 41 ans, qu'un tribunal iranien l'avait condamné à 28 ans de prison.

La famille a expliqué que les accusations portées contre Vandecasteele "ne sont toujours pas claires", notant qu'"il s'est vu refuser l'accès à un avocat comme il le souhaitait, et qu'il souffre de graves problèmes de santé".

Au cours des dernières années, l'Iran a détenu un certain nombre d'Iraniens ayant la double nationalité pour "espionnage ou atteinte à la sécurité nationale".

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