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- Le 22 Novembre 2024
Le président américain, Joe Biden, a invité l'Union africaine, ce jeudi, à devenir membre permanent du G20.
"Cela a été long à venir, mais cela viendra", a déclaré Biden lors de la troisième et dernière journée du sommet États-Unis-Afrique, à Washington.
Biden a expliqué que les États-Unis prévoient, en étroite coopération avec le Congrès, d'investir 55 milliards de dollars en Afrique, au cours des trois prochaines années.
L'objectif, a-t-il ajouté, est de "faire avancer les priorités que nous partageons et de soutenir l'Agenda 2063 de l'Afrique (ndlr, plan de développement continental sur 50 ans de l'Union africaine)".
Les travaux du sommet États-Unis-Afrique se poursuivent à Washington, pour le troisième jour consécutif, en présence des dirigeants de 49 pays africains et de l’Union africaine.
Le président américain a réitéré sa déclaration faite au mois de septembre dernier, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies, lorsqu'il a exprimé son "soutien total" à la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, afin d'y inclure une représentation permanente pour l'Afrique.
Biden a souligné que l'Afrique est à la table des négociations, dans chaque discussion autour des défis mondiaux et dans chaque institution où ces pourparlers ont lieu.
D’après le président américain, les États-Unis prévoient de renforcer la coopération avec l'Afrique dans tous les domaines, ajoutant qu'il serait ravi de visiter le continent.
Le président Biden a invité les chefs de 49 pays du continent, ainsi que le président de l'Union africaine, Macky Sall, pour assister au sommet, afin de trouver les moyens de renforcer les relations bilatérales entre les États-Unis et leurs partenaires africains et faire avancer les priorités communes, selon un communiqué de presse de la Maison Blanche.
Évoquant les objectifs que le président Biden aspire à atteindre à travers ce sommet, l’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que l'Administration américaine vise à « combler l’écart de confiance avec l'Afrique, qui s'est creusé au fil des ans en raison de la frustration suscitée par l'engagement américain envers le continent ».
Le sommet a été organisé à un moment où l'administration du président Biden vise à accroître son influence dans la région, sur fond de concurrence de plus en plus acharnée avec la Chine et la Russie.