Le département de la Femme, des jeunes travailleurs, des associations et des institutions constitutionnelles relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a lancé, samedi à Tunis, une campagne de plaidoyer pour faire pression sur l'Etat tunisien afin qu'il ratifie la convention relative à l'élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail.
Le Secrétaire général adjoint chargé de ce département, Samir Cheffi, a déclaré à l'agence Tunis Afrique Presse (TAP/officiel), en marge d'une journée d'étude organisée, samedi à Tunis, que le rôle de l'organisation ouvrière consiste en l'élaboration d'un plan d'action pour faire connaître cette convention et inciter l'Etat tunisien à la ratifier.
Il a également estimé que malgré les droits et les acquis réalisés au profit des femmes en Tunisie, il importe de continuer d'œuvrer en vue de consolider les lois pour les protéger davantage et lutter contre la discrimination fondée sur le genre, conformément à la convention internationale.
La convention n° 190 est le premier traité international à reconnaître le droit de chacun à un monde de travail exempt de violence et de harcèlement. Elle a été adoptée en juin 2019, par la Conférence internationale du travail de l'Organisation internationale du travail (OIT) et est entrée en vigueur le 25 juin 2021.
Les gouvernements qui ratifient cette convention seront tenus de mettre en place les lois et les mesures politiques nécessaires pour prévenir et traiter la violence et le harcèlement dans le monde du travail, lit-on de même source.