Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, mercredi, la poursuite des agressions contre les journalistes, appelant le président de la République à retirer le décret-loi n° 2022-54 relatif aux infractions électroniques.
C'est ce qui ressort du dernier rapport de l'Unité de monitoring du SNJT, mis en ligne mercredi et relayé par l'agence Tunis Afrique Presse (TAP/officiel).
"Les agressions ont été commises contre treize victimes (dix hommes et trois femmes) travaillant dans huit médias publics et privés", précise l'Unité de monitoring, citant trois radios, quatre chaînes de télévision et un site électronique.
L'Unité a également dénoncé la poursuite des agressions contre les journalistes, tout en mettant en garde contre une violence plus importante sur la toile et les réseaux sociaux.
Le syndicat a appelé, en ce sens, à retirer le décret-loi n° 54 de l'année 2022, qui va à l'encontre de la Constitution, des engagements internationaux de la Tunisie, des principes de liberté de presse et d'expression, des droits de l'Homme et du principe de proportionnalité du crime à la punition".
Le SNJT note qu'il suit avec forte préoccupation, l'impact de la promulgation par le président de la République du décret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication, lit-on de même source.