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- Le 31 Octobre 2024
Les rencontres d'Affaires tuniso-africaines, organisées les 06 et 07 décembre à Tunis par le centre de promotion des exportations (CEPEX) ont été une occasion pour revenir sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ses ambitions et les entraves qui empêchent sa mise en place optimale.
Présent aux rencontres, Chawki Jabbali représentant du Secrétariat de la Zlecaf a souligné dans une déclaration à Anadolu que la Zlecaf est la plus grande zone de libre-échange au monde en terme de nombre de pays participants soulignant que l'accord a été signé par 54 Etats membres de l'Union africaine et ratifié par 44 membres.
Il s'agit, également, de l’un des projets phares de l’Agenda 2063 "l’Afrique que nous voulons", a-t-il ajouté.
Actuellement l’accord est en train d’être mis en œuvre dans sa partie commerce de biens et de services mais il y a aussi des négociations en cours pour mettre en place les textes juridiques relatifs à la phase deux de la Zlecaf, a ajouté la même source précisant que cette phase concerne l’investissement, la propriété intellectuelle le commerce électronique et la concurrence
Rappelant que l'objectif de cet accord est de faciliter les échanges commerciaux entre les pays africains en réduisant notamment les coûts des échanges, notre interlocuteur relève que l'établissement d'une telle zone serait bénéfique non seulement à l'Afrique mais à tous ses partenaires dans la mesure où elle permettra à ces derniers d'avoir un seul vis à vis uni.
Le lancement effectif des échanges qui devait se faire à partir du 1er janvier 2021 n'a malheureusement pas pu se faire, regrette Jabbali précisant que ceci incombe surtout aux difficultés liées à l’ampleur de l’accord et de ses ambitions ainsi qu'au nombre élevé des pays qu'il couvre.
Et de poursuivre que c’est dans cadre que le secrétariat de la Zlecaf avait lancé l' "Initiative du commerce guidée", afin d'accompagner les pays et les opérateurs économique vers des échanges commerciaux réels.
Cette initiative, lancée le 07 octobre 2022 à Accra (Ghana) a permis à huit pays africains de démarrer leurs échanges commerciaux dans le cadre des conditions préférentielles de la Zone de libre-échange continentale africaine.