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Le procès de l’ancien chef de guerre Amadé Ouérémi, accusé d'assassinat de quelques 815 personnes, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire en 2011, s'est poursuivi jeudi devant la Cour d'assises d'Abidjan.
A ce deuxième jour du procès, Amadé Ouérémi, 57 ans, s'est présenté devant la Cour habillé d'un t-shirt défraichi sur un pantalon noir.
Lors de l'audience, Ouérémi, qui risque une peine de 20 ans de prison ou la perpétuité, a nié être l'auteur des tueries de « 815 personnes » à Duekoué (ouest), durant la journée du 28 mars 2011.
Il a souligné qu’il n’a jamais tué et, contrairement aux informations qui circulent, il était «un élément» sous les ordres du commandant Fofana Losseni dit Loss (actuellement officier dans l’armée régulière) et non en tant que “Chef”.
Une douzaine de témoins, qui se sont succédés à la barre, l’ont pourtant pointé du doigt, comme étant le commanditaire des exactions. Ces derniers se sont constitués en partie civile et réclamaient des dédommagements.
Pour rappel, pendant la crise postélectorale de 2011, le prévenu d’origine Burkinabè, avait placé sous sa coupe la région de l’ouest, zone de forte production de cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes par an.
Sur fond de problèmes fonciers, la crise politique avait débouché sur des violences entre trois communautés, à savoir les Guèré, ethnie locale majoritairement pro-Gbagbo, les habitants «allogènes», notamment les Dioulas venus du Nord majoritairement pro-Ouattara, et des immigrés burkinabè, à la recherche de nouvelles terres de culture.
Source : AA