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- Le 22 Novembre 2024
Le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a annoncé l'échec des négociations visant à réduire les tensions entre le Kosovo et la Serbie.
C'est ce qui ressort d'un communiqué de presse publié, lundi, à l'issue de la réunion d'urgence avec le Premier ministre kosovar Albin Kurti et le Président serbe Aleksandar Vucic, à Bruxelles, afin de réduire les tensions entre les deux pays concernant la question des cartes d'identité et des plaques d'immatriculation des véhicules.
"L'échec de la réunion d'aujourd'hui et l'escalade des tensions et de la violence éventuelle sont de la responsabilité des deux parties. Nous avons fait une proposition que le président Vucic a acceptée, mais que le Premier ministre Kurti n'a pas acceptée", a déclaré Borrell.
Il a précisé qu'il informerait les États de l'Union européenne des positions non constructives des parties, et en particulier du non-respect des lois internationales par le Kosovo.
"Les racines du problème vont bien au-delà des plaques d'immatriculation. J'ai fait comprendre aux deux parties que nous ne pouvons pas continuer ainsi, ce cercle vicieux de crises doit prendre fin", a-t-il ajouté.
Les tensions sont montées d'un cran fin juillet entre les deux pays voisins, suite à l'entrée en vigueur d'une loi annoncée par le gouvernement du Kosovo, avant de se rétracter et de reporter d'un mois son entrée en vigueur afin d'apaiser la situation.
La loi impose à tous, y compris aux Serbes vivant au Kosovo, d'obtenir une carte d'identité délivrée par le pays et d'échanger les plaques d'immatriculation serbes des véhicules avec des plaques délivrées par les autorités du Kosovo.
Le Kosovo, dont la population est majoritairement albanaise, s'est séparé de la Serbie en 1999 et a déclaré son indépendance en 2008, mais Belgrade le considère toujours comme faisant partie de son territoire et soutient la minorité serbe kosovare.