En octobre dernier, le président Tebboune a autorisé l’importation des véhicules neufs et d’occasion de moins de trois ans d’âge.
Le ministère de l’Industrie a signé une convention avec le constructeur FIAT appartenant au groupe Stellantis pour l’installation d’une usine de montage à Oran. Dans le sillage de ces annonces, Renault Algérie et Hyundai ont annoncé la reprise de leurs activités en Algérie.
Le président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Lakhdar Salmi, a indiqué, ce mardi, au micro de la chaîne Ennahar TV, que les citoyens algériens pourront importer «un seul véhicule chaque trois ans».
À ce propos, il a expliqué que la commission a analysé l’article 66 du PLF 2023 relatif à l’importation des véhicules de moins de trois ans et elle a constaté que la loi en question « est destinée aux citoyens aux revenus moyens ».
Interrogé sur le nombre de véhicules qu’il est possible d’importer, Lakhdar Salmi a indiqué que « le citoyen pourra importer un seul véhicule chaque trois ans. Au-delà de ce nombre, l’importation des véhicules relèverait d’une activité commerciale, et cela pourrait impacter nos réserves de changes ».
Des membres de la commission avaient proposé d’étendre la mesure de l’importation des véhicules à moins 5 ans au lieu de moins de 3 ans.
Questionné à ce sujet, Lakhdar Salmi a indiqué que les véhicules de moins de cinq ans sont usés et qu’ils risquent « d’avoir un impact négatif sur l’environnement », ajoutant que nous devons préserver notre parc automobile, avec des véhicules de bonne qualité.
Il a ajouté que des discussions ont eu lieu pour «une éventuelle» baisse des taxes que les particuliers auront à payer pour importer un véhicule de moins de trois ans.
Source : Algerie-Eco