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- Le 22 Novembre 2024
Face à une réaction violente des États-Unis, l'Arabie saoudite a démenti, mercredi, les accusations faisant état de l’existence de motifs politiques à l'origine de la décision du groupe des pays producteurs de pétrole OPEP + de réduire sa production de 2 millions de barils par jour.
"L'Arabie saoudite ne politise pas le pétrole. Nous ne considérons pas le pétrole comme une arme. Nous considérons le pétrole comme notre marchandise. Notre objectif est d'apporter la stabilité au marché pétrolier", a déclaré le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, à la presse, rapporte la chaîne américaine d’information CNN.
Le ministre saoudien a ajouté que la décision était purement économique "afin de maintenir la stabilité des marchés pétroliers".
"L'Arabie saoudite prend le parti de tenter d'assurer la stabilité des marchés pétroliers", a déclaré al-Jubeir, ajoutant qu'elle ne se rangeait pas du côté de la Russie sur cette question.
Le Président américain, Joe Biden, a averti l'Arabie saoudite, mardi, qu'elle devra faire face aux conséquences de la réduction de la production de pétrole, ajoutant que Washington allait "repenser" sa relation avec Riyad.
"Il y aura des conséquences pour ce qu'ils ont fait avec la Russie", a déclaré Biden dans une interview accordée à CNN.
Les déclarations du président américain surviennent sur fond de la décision prise, le 5 octobre dernier, par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de la Russie, également connue sous le nom d'OPEP+, de réduire la production de 2 millions de barils par jour, à partir du mois de novembre.