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- Le 22 Novembre 2024
Le Secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a annoncé, mardi soir, concernant le dossier de la délimitation de la frontière maritime sud avec Israël, que les prochaines heures seront "cruciales" et que la "résistance" attend la position officielle libanaise.
C'est ce qui ressort d'un discours télévisé, diffusé par la chaîne Al-Manar, en marge d'un événement marquant l'anniversaire de la naissance du prophète et la semaine de l'unité islamique, qui s'est tenu dans la banlieue sud de la capitale, Beyrouth.
"Nous soutenons l'État sur la question des revendications libanaises concernant la démarcation de la frontière maritime sud et ce qui nous importe, c'est l'extraction de gaz et de pétrole des champs libanais", a déclaré Nasrallah.
Le Liban espère que l'accord escompté contribuera à améliorer la situation économique. Le pays connaît une grave crise économique, depuis fin 2019, avec un effondrement financier, une raréfaction des produits de base et une baisse du pouvoir d'achat des citoyens.
"Nous vivons des heures cruciales dans le dossier de la délimitation de nos frontières maritimes du Sud", a assuré Nasrallah.
Et de poursuivre : "Lorsque les responsables libanais s'exprimeront et que le président libanais Michel Aoun annoncera la position officielle favorable à l'entente, pour la résistance, ce sera chose faite. Mais d'ici là, nous devons rester vigilants."
Mardi, la présidence libanaise a annoncé, dans un communiqué, que la version finale d'un projet d'accord visant à délimiter la frontière avec Israël "satisfait le Liban, répond à ses demandes et préserve ses droits sur ses richesses naturelles."
La présidence a ajouté que le président Aoun "mènera les consultations nécessaires sur cette question, en vue de l'annonce officielle de la position unifiée du pays."
Israël a également annoncé son approbation du projet d'accord, présenté par le médiateur américain, Amos Hochstein. Mardi, le Premier ministre israélien Yair Lapid a qualifié l'accord escompté d'"historique".
Les deux pays ont mené pendant deux ans des négociations indirectes, sous l'égide des États-Unis, concernant une zone riche en pétrole et en gaz naturel en Méditerranée, d'une superficie de 860 kilomètres carrés.