Le porte-parole de la Société nationale des chemins de fer tunisiens SNCFT, a déclaré que la grève était inattendue.
Les cheminots et les employés des chemins de fer tunisiens ont maintenu, mercredi, leur grève pour la deuxième journée consécutive, ce qui a entraîné une paralysie des transports intersectoriels à travers le pays.
Les médias locaux ont rapporté que "l'arrêt du travail des cheminots et des travailleurs et la mise en grève étaient soudain et non autorisé par avance à cette date", selon Hassan El Mayadi, le porte-parole de la Société nationale des chemins de fer tunisiens SNCFT (gouvernementale).
El Mayadi a également souligné que "la grève était prévue pour le 7 avril prochain, après l'approbation, par le parti syndical, du décaissement de l'augmentation dont la mise en œuvre nécessite l'approbation de la présidence du gouvernement".
"La grève est intervenue parce que l'augmentation de la prime de fin d'année n'a pas été versée avec les salaires du mois de mars, la direction de la SNCFT est en train de négocier avec les syndicalistes pour la reprise du trafic."
La Fédération générale des cheminots (Syndicat) appelle, en plus du décaissement de l'augmentation, à l'inclusion de 78 employés contractuels parmi le personnel de la Société nationale des chemins de fer.
Source : AA