Burkina Faso : 4 morts dont 2 militaires dans une attaque

Deux militaires burkinabè et deux combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) ont été tués samedi, dans une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés dans la localité de Sakoani dans l’est du Burkina Faso, a annoncé l’armée dans un communiqué.

Selon le communiqué de l’armée, le samedi, une unité du détachement militaire de Kantchari (est) et un groupe de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), de retour d’une mission de sécurisation du marché hebdomadaire de la localité de Sakoani, province de la Tapoa, région de l’est, ont été pris à partie par un groupe de terroristes entre Sakoani et Sampieri.

"Les combats ont malheureusement coûté la vie à deux militaires et deux VDP", a précisé l’armée ajoutant que les renforts déployés effectuent actuellement des opérations de recherche dans la zone.

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.

Samedi, l’armée burkinabè, soutenue par la force française Barkhane, a largué par avion des vivres aux populations de la localité de Solhan dans le Sahel burkinabè, les axes routiers de cette localité étant sous contrôle des groupes terroristes.

Confronté à une crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes depuis 2015, le Burkina Faso s’est engagé à diversifier ses partenaires afin de faire face à ce phénomène.

Le Président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov ont échangé dimanche, au siège des Nations Unies, sur le renforcement d’une coopération "mutuellement bénéfique" aux deux pays, a rapporté la Présidence burkinabè dans un communiqué.

Damiba a également échangé avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres sur les questions sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso et dans le Sahel, qui constituent des préoccupations majeures actuelles dans la région, selon toujours la présidence burkinabè.

Selon la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Olivia Rouamba, "il s’est agi de faire le point à mi-parcours de la Transition, présenter les actions prioritaires du moment et aussi solliciter l’accompagnement des Nations Unies".

"Le Burkina Faso salue l’acceptation des priorités de la Transition par le Secrétaire général des Nations Unies et aussi l’engagement pris d’accompagner les autorités burkinabè afin que sur les plans sécuritaire, humanitaire et même alimentaire, nous puissions faire face à cette situation", a-t-elle dit.

Olivia Rouamba a précisé que le Secrétaire général des Nations Unies a déjà enclenché le processus afin que le Burkina Faso puisse bénéficier, de façon fondamentale, du soutien des Nations Unies.

Source : AA

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