Le président iranien Ebrahim Raisi a confirmé, jeudi, qu'une enquête sera ouverte concernant la mort de la jeune Mahsa Amini.

C'est ce qui ressort de la conférence de presse qu'il a donnée à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.

En réponse aux questions de plusieurs journalistes, il a déclaré : "Soyez assurés qu'une enquête sera ouverte", soulignant que le rapport médico-légal "ne mentionne aucune violation commise par la police", ce que contestent les manifestants.

Toutefois, a-t-il ajouté, "je ne veux pas tirer de conclusions trop hâtives".

Le président iranien a affirmé que "si une partie commet des erreurs, elle doit faire l'objet d'une enquête", soulignant qu'il a "contacté la famille de la défunte" et promis d'"enquêter sérieusement sur l'incident."

Les protestations ont éclaté le 16 septembre, à la suite de la mort d'Amini, 22 ans, trois jours après son arrestation par la "police des mœurs", qui contrôle le code vestimentaire des femmes dans le pays.

L'incident a suscité la colère de la population iranienne et des milieux politiques et médiatiques, alors que des versions contradictoires ont été avancées sur les causes de la mort.

Raisi a d'autre part tenu à rappeler que la politique de son pays est de "ne pas subir la domination d'une quelconque puissance."

Il a expliqué que la balle est désormais dans le camp des États-Unis en ce qui concerne la relance de l'accord nucléaire.

Et d'ajouter qu'il est indispensable de mettre un terme aux enquêtes de l'AIEA pour parvenir à un "accord nucléaire durable".