L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le Président français, Emmanuel Macron a appelé, ce mercredi, la communauté internationale à "mettre le maximum de pression" sur le Président russe, Vladimir Poutine, "pour qu'il cesse cette guerre [en Ukraine] qui n'a plus aucun sens".
Dans une déclaration en marge de l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York (États-Unis), le chef d'État français a déclaré que les choix du chef d'État russe vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations".
"Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime", a-t-il ajouté après avoir salué des déclarations de la Chine et de l'Inde qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine.
"Plus personne ne comprend aujourd'hui les choix qui sont faits par la Russie", a-t-il estimé à l'issue d'une réunion avec des dirigeants d'Afrique et du Moyen-Orient et des responsables d'organisations internationales sur la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine.
Le chef d'État français s'est ensuite entretenu avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi à propos de la situation des centrales nucléaires en Ukraine.
Il est prévu qu'Emmanuel Macron s'entretienne avec son homologue américain, Joe Biden, ce mercredi après-midi.
Dans une allocution télévisée, mercredi, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine annoncé qu'il a décrété "la mobilisation partielle" dans son pays en guerre en Ukraine.
Il a souligné que "la libération complète de la région du Donbass reste l'objectif de nos opérations spéciales en Ukraine" et apporté son soutien aux "déclarations d'indépendance" des régions de Zaporijjia, Kherson, et du Donbass, en Ukraine.
Poutine a estimé que les puissances occidentales ne veulent pas de paix, et s'est dit prêt à user de toutes les options pour défendre l'intégralité territoriale de son pays si elle est menacée.
"Ce n’est pas du bluff", a-t-il martelé, laissant entendre que l’option nucléaire n’est pas à exclure.
Pour sa part, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a expliqué que, dans le cadre de la mobilisation partielle décrétée par le président Poutine, 300 mille soldats de réserve seront appelés à prendre les armes.
Le 24 février dernier, la Russie a lancé une "opération militaire" en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques des plus sévères à l'encontre de Moscou.
Source : AA