C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général de l'OTAN lors d'un point de presse, en présence du secrétaire d'État américain Anthony Blinken.

Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a annoncé que les forces de la coalition, tout comme les forces américaines se retireront de l'Afghanistan, "quand le moment sera venu".

C'est ce qu'il a annoncé lors d'un point de presse auquel a pris part le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, avant le démarrage de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN dans la capitale belge, Bruxelles, pour la première fois, depuis l'apparition de la pandémie de coronavirus.

"Nous quitterons l’Afghanistan quand le moment sera venu", a-t-il indiqué, rappelant, entre autres, la décision des États-Unis concernant le report du départ de leurs forces d’Afghanistan, décidé pour le mois de mai prochain, à une date ultérieure.

Et d'ajouter que le défi le plus important est la réussite ''des pourparlers de paix" en Afghanistan, qui selon lui, ''est la seule issue à la crise''.

Pour sa part, Blinken a souligné l'engagement des États-Unis envers l'OTAN. Il a souligné l'existence ''d'une nouvelle opportunité pour renforcer les liens" entre Washington et l'OTAN.

Dans ce contexte, Blinken a expliqué que Washington ''sera à l'écoute de ses alliés de l'OTAN" au sujet de la décision de retrait des forces américaines d'Afghanistan et la date de sa mise en œuvre.

Le président américain, Joe Biden, a déclaré il y a une semaine dans une interview sur "ABC News" qu'ils sont en train d'examiner une éventuelle date pour le retrait de leurs forces d'Afghanistan, affirmant qu'il serait "difficile" de finaliser ces procédures d'ici le 1er mai.

Biden a ajouté qu'il est en pleine concertation pour un retrait d'Afghanistan durant cette période.

Avec une médiation qatarie, des négociations de paix historiques ont été lancées à Doha, le 12 septembre dernier, entre le gouvernement afghan et le mouvement ''taliban'', avec le soutien des États-Unis. Il y est question de mettre fin à 42 ans de conflit armé en Afghanistan.

Le Qatar avait joué précédemment le rôle de médiateur dans les négociations entre Washington et les Talibans, à la fin du mois de février, qui ont abouti à la signature d'un accord historique pour un retrait progressif des États-Unis d'Afghanistan et un échange de prisonniers.

L'Afghanistan est en guerre depuis 2001, lorsqu'une coalition militaire internationale, conduite par Washington, a renversé le régime des Taliban, en raison de son association à l'époque avec l'organisation terroriste Al-Qaïda, qui avait revendiqué les attentats du 11 septembre survenus la même année, aux États-Unis.

Source : AA