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- Le 22 Novembre 2024
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a évoqué lors d’un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, plusieurs dossiers tels que les exportations russes, les prisonniers de guerre ukrainiens et la centrale nucléaire de Zaporijia.
Depuis le 24 février, la Russie a lancé une opération militaire contre son voisin ukrainien, ce qui a provoqué une flambée des prix dans les secteurs de l'alimentation et de l’énergie à l’échelle mondiale et poussé plusieurs capitales à imposer des sanctions économiques, financières et diplomatiques des plus sévères à l'endroit de Moscou.
« Nous avons échangé nos points de vue sur l'initiative céréalière de la mer Noire ainsi que sur sa possible extension et expansion », a expliqué le chef de l’ONU lors d'une conférence de presse tenue mercredi, à l'issue de sa conversation téléphonique avec le dirigeant russe.
La cérémonie de signature du « Document sur l'initiative pour l'expédition sécurisée de céréales et de denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens » entre la Türkiye, la Russie, l'Ukraine et les Nations Unies, s'est tenue le 22 juillet, à Istanbul, sous le patronage du président turc Recep Tayyip Erdogan et du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
L'accord, prévu pour durer 120 jours, garantit la sécurisation des exportations vers le monde des céréales bloquées dans les ports ukrainiens de la mer Noire (Europe de l'Est).
Et Guterres d'ajouter : « Des discussions sont actuellement en cours sur l'exportation de l’ammoniac (qui sert à produire des engrais azotés) russe via la mer Noire et à travers les mêmes mécanismes proposés par le Centre conjoint de coordination (à Istanbul) ».
« Nous avons également discuté des obstacles aux exportations russes de nourriture et d'engrais, surtout que nous risquons de faire face à de graves crises provoquées par une pénurie alimentaire dans le monde », a souligné le chef de l’ONU.
Le haut responsable onusien a insisté sur le fait que « les obstacles qui entravent l'exportation d'engrais russes doivent être supprimés (…) c'est une question très importante ».
Guterres a fait savoir également qu’il a abordé avec Poutine les dossiers « des prisonniers de guerre ukrainiens et de la centrale nucléaire (ukrainienne) de Zaporijia ».
Le 4 mars, les forces russes ont pris le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia. Des bombardements ont lieu dans le périmètre de la centrale ukrainienne et dont Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité.
Dotée de six réacteurs nucléaires et d'une capacité de production d'électricité de 5 700 mégawattheures, la centrale fournit environ 20 % de l'électricité totale en Ukraine.
« Il serait naïf de croire que nous sommes sur le point de parvenir à la paix (…). Je n’ai aucune illusion, à ce stade les chances d’un accord de paix sont minimales. Nous sommes loin d’assister à l’épilogue de la guerre russo-ukrainienne », a insisté Guterres.
Source : AA