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- Le 22 Novembre 2024
Les Nations unies ont annoncé, mardi, qu'environ 9 600 personnes ont été déplacées dans l'ouest du Myanmar depuis lundi, à la suite de nouveaux affrontements entre l'armée et l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan (ARSA).
"L'escalade des tensions entre les forces armées birmanes et l'ARSA dans les États de Rakhine et de Chin, depuis juin dernier, a conduit à de fréquents affrontements armés au cours desquels des armes lourdes ont été utilisées", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole de le Secrétaire général des Nations Unies, lors d'une conférence de presse.
Il a indique que "le conflit entre les deux parties a repris après un cessez-le-feu temporaire, en vigueur depuis novembre 2020".
"Le 5 septembre, environ 9 600 personnes ont fui leur domicile à la suite de ces affrontements, portant le nombre total des déplacés à environ 84 000 personnes", a-t-il ajouté.
Et le responsable onusien de poursuivre: "les routes principales et les voies navigables ont été fermées, ce qui a bloqué le déplacement des civils et empêché l'acheminement des aides humanitaires à ceux qui ont en besoin".
L’Armée du salut des Rohingya de l'Arakan (Arakan Rohingya Salvation Army, ARSA) a été fondée en 2012, après les attaques menées par des milices bouddhistes avec le soutien des forces armées du Myanmar contre les musulmans Rohingya.
L’ARSA affirme défendre les droits des musulmans Rohingya dans la province d’Arakan, tandis que les autorités du Myanmar la considèrent comme un groupe terroriste.
Depuis le 25 août 2017, les forces armées du Myanmar et des milices bouddhistes mènent une campagne militaire en perpétrant des massacres à l’encontre des Rohingyas dans l’Arakan.
Des milliers de Rohingyas ont été tués, selon des sources locales et internationales convergentes, alors que près d’un million de personnes ont fui vers le Bangladesh, sur la base de statistiques onusiennes.
Le gouvernement du Myanmar considère les musulmans Rohingya comme étant des "migrants illégaux" du Bangladesh, tandis que les Nations Unies les qualifient de "minorité la plus persécutée au monde".
Source : AA