La Russie utilise la terreur nucléaire comme outil de guerre

Pour la première fois depuis 1986, le monde entier est au bord de la catastrophe nucléaire à cause de l'agression de la Russie, dont l'armée bombarde en permanence la centrale nucléaire de Zaporozhye, la plus grande en Europe. Poutine utilise ouvertement le terrorisme nucléaire comme levier de la pression contre l'Ukraine et l'Occident.

La Russie doit être reconnue comme un État terroriste, ainsi que comme un sponsor du terrorisme international. Compte tenu de la faiblesse asymétrique de l'armée russe les tactiques de la terreur nucléaire sont utilisées comme un outil pour faire pression sur l'Occident afin qu'il force l'Ukraine à participer aux négociations dont le Kremlin a besoin. Poutine est le plus grand criminel de guerre du 21e siècle, qui a fait que les Russes du monde entier sont associés aux mots «meurtriers» et «occupants».

À partir du 05 août les troupes russes ont commencé à bombarder systématiquement les environs de la centrale nucléaire de Zaporozhye à l'aide d'artillerie lourde, certaines des arrivées des obus se trouvaient à une distance dangereuse des réacteurs. À l'heure actuelle un seul réacteur fonctionne à la centrale. Les cinq autres ont été mis hors tension à la suite des attaques contre des lignes électriques. L'administration et la propagande russes accusent constamment les forces armées ukrainiennes de telles attaques. En juillet-début août, l'offensive russe dans le sud-est de l'Ukraine s'est considérablement ralentie. Dans certains secteurs du front les forces armées ukrainiennes ont lancé une contre-offensive, en libérant les villes occupées par les troupes russes.

Face à l'impossibilité de résister efficacement aux forces armées ukrainiennes, la Russie a intensifié le chantage nucléaire à l'encontre de l'Europe, en créant artificiellement le risque d'une catastrophe d'origine humaine à la centrale. Le Kremlin crée la menace radiologique sans précédent pour l'Europe: en cas d'arrêt complet de la centrale nucléaire et des tentatives de poursuite de son exploitation sur la base technique de la Russie, des situations imprévisibles sont possibles. Des millions de personnes se retrouveront sans électrification, des entreprises, des écoles, des universités, des institutions médicales s'arrêteront, la vie des milliers de personnes sera en danger à cause de la menace radiologique. Cela pourrait être le plus grand risque créé par l'homme dans l'histoire de l'humanité.

Le 31 août, une mission de l'AIEA est arrivée à la centrale nucléaire de Zaporozhye. Lorsque les experts ont demandé aux occupants russes pourquoi les munitions non explosées semblaient provenir du côté où se trouvaient les troupes russes, on leur a dit que le projectile avait tourné à 180 degrés à son arrivée. Les mensonges et le cynisme russes n'ont pas de limites.

De plus, la Russie utilise le territoire de la centrale nucléaire comme base militaire. Des équipements militaires lourds russes sont déployés sur le territoire de la centrale - jusqu'à 50 équipements et jusqu'à 500 soldats. Près de la centrale nucléaire, il y a des véhicules blindés de transport des troupes russes, des installations de SLRM "Grad" et des missiles anti-aériens. De plus, l'armée russe conserve des mines et des munitions dans les ateliers et à proximité des unités motrices. L'arsenal militaire constitue la menace pour le fonctionnement de la centrale nucléaire, car il est situé à côté des substances inflammables. L'armée russe a miné le littoral qui mène au bassin de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporozhye.

Dans le contexte de ce qui précède la reconnaissance de la Russie en tant qu'un État terroriste est la seule solution logique qui contribue à renforcer l'isolement international du Kremlin, le discrédit de Poutine comme criminel militaire occupant la plus haute position de l'État et la possibilité de nouvelles sanctions sectorielles.

 A.L pour Maghreb Aujourd'hui

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