Au moins trente-cinq civils ont été tués et trente sept autres blessés, lundi, dans l'explosion d'une mine au passage d'un des véhicules d'un convoi de ravitaillement transportant des civils et escorté par l'armée entre Djibo et Bourzanga, dans la région du Sahel a déclaré le Gouverneur de Dori, lieutenant Colonel P.F Rodolphe Sorgho.

Par voie de communiqué, le lieutenant Colonel, a indiqué : « Dans la journée du 5 septembre 2022, un convoi de ravitaillement escorté, en partance pour Ouagadougou, a été la cible d'une attaque » affirmant qu'« un des véhicules, transportant des civils dans ledit convoi a explosé au contact d'un engin explosif improvisé ».

La même source déclare que « le bilan provisoire, à la date du 5 septembre à 17 heures, fait état de trente-cinq morts (35) et de trente-sept (37) blessés, tous civils ».

Selon le Gouveneur de Dori, lieutenant Colonel Sorgho, « l'incident s'est produit entre Djibo et Bourzanga », soulignant que « les éléments de l'escorte ont rapidement sécurisé le périmètre et pris des mesures pour porter assistance aux victimes. Les blessés ont été pris en charge et les cas difficiles évacués vers des structures appropriées ».

En ces douloureux moments, explique-t-il, le gouvernement, « par ma voix, salue la mémoire des personnes décédées, présente ses condoléances aux familles éplorées, souhaite prompt rétablissement aux blessés et encourage les forces engagées dans les opérations de sécurisation de notre territoire ».

Source : AA