Plus de 14 millions d'Angolais sont appelés aux urnes mercredi pour élire 220 députés et choisir un nouveau président de la République pour la cinquième fois de l’histoire de ce pays riche en pétrole, mais dont la pauvreté mine l’essentiel de ses 33 millions d’habitants.

En Angola, au terme des élections législatives, le président du parti ou de la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale devient automatiquement président de la République.

Un total de 14 399 391 électeurs ont été recensés pour les élections générales du 24 août, selon le ministère de l'Administration du territoire.

L’opposition soupçonne l’existence de plus de 2 millions de décès et de doublons dans le fichier électoral.

Il comprend également les Angolais de la diaspora. Ils pourront pour la première fois de l’histoire de ce pays de l’Afrique Australe, participer au vote. Ce scrutin s'annonce particulièrement serré.

Huit partis politiques sont en lice, avec un duel attendu entre les deux principaux partis : le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) du Président sortant Joao Lourenço le plus grand parti d'opposition, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita) l'Unita, de Adalberto Costa Junior, qui a revigoré l'opposition depuis son arrivée à la tête du parti en 2019.

Le MPLA est dirigé par le président Joao Lourenço, élu en 2017 et candidat à un deuxième mandat.

L'ex-général d'artillerie formé dans l’ancienne Union soviétique avait promis des réformes radicales mais la pauvreté reste criante, dans un climat d'inflation galopante.

Son parti est au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1975 après des décennies sous la colonisation portugaise.

Les craintes de fraude électorale ont conduit le leader de l'Unita , lundi, à demander aux électeurs de rester près des bureaux de vote après avoir déposé leur bulletin afin de surveiller le processus électoral.

La commission électorale accusée d’être à la solde du MPLA, a déclaré que l'élection sera équitable et transparente.

Source : AA