En 2021, une baisse sans précédent de la population a été enregistrée en Russie : le nombre de morts a dépassé 2,4 millions de personnes. C'est le pire chiffre depuis 1945. La décroissance naturelle, hors migration, a frôlé le million de personnes. On peut affirmer que les conséquences irréversibles provoquées par la catastrophe démographique se produisent déjà en Russie. 

Les raisons du déclin constant de la population russe sont complexes et reflètent la régression économique et sociale. Selon le ministère de la Santé de la Russie, les taux de mortalité des hommes âgés de 35 à 40 ans sont deux fois plus élevés que ceux des femmes. Cela est dû à la dégradation sociale inhérente à la Russie : alcoolisme endémique, modes de vie malsains caractéristiques de la plupart des Russes, en particulier de la jeune génération, et mauvaise qualité des services médicaux. Les problèmes économiques comprennent les salaires bas. Même les responsables russes admettent qu'en Russie les travailleurs peuvent vivre dans la pauvreté.

Par conséquent, la pauvreté constante oblige les Russes à économiser sur les médicaments et à acheter les produits alimentaires les moins chers qui contiennent de nombreux ingrédients nocifs. À son tour, le manque de perspectives visibles et d'espoirs provoque la dépression sociale. De nombreux jeunes ne veulent tout simplement pas créer de famille, avoir des enfants, en raison de l'impossibilité de leur offrir des conditions de vie, le développement et l'éducation convenables. De plus, la Russie fait partie des dix premiers pays en termes de nombre de suicides. 

L'épidémie de coronavirus a particulièrement touché la Russie en 2021. Les statistiques exactes de mortalité restent en secret pour ne pas aggraver la panique parmi les Russes. L'inefficacité absolue des vaccins russes dans le contexte d'une interdiction des importations étrangères a conduit au fait que la Russie est peut-être devenue le leader de la mortalité à la suite de la pandémie. 

Selon V. Poutine, si la situation avec la diminution de la population n'est pas résolue, alors dans 10 ans il n'y aura plus personne pour travailler en Russie. Ce n'est pas un secret que l'une des raisons de l'invasion à grande échelle en Ukraine était une tentative d'augmenter artificiellement le nombre de Russes aux dépens des Ukrainiens. Après le 24 février la Russie a expulsé de force plus de 2,5 millions d'Ukrainiens, qui ont été réinstallés dans des régions éloignées et économiquement défavorisées, principalement en Sibérie et en Extrême-Orient. Ainsi V. Poutine a décidé de simplement voler les citoyens d'un autre pays et d'en faire de force des Russes. Les Ukrainiens sont un peuple travailleur et éduqué, s'adaptant bien aux diverses circonstances de la vie, génétiquement en meilleure santé que la grande majorité des Russes. 

Mais même aux dépens des Ukrainiens emmenés de force en Russie, V. Poutine ne corrigera pas le problème démographique. En fait, 69 des 85 régions russes sont en train de disparaître. Dans certains d'entre eux, la composition ethnique des personnes qui y vivent a radicalement changé, et cela ne concerne pas seulement la région du Caucase. Même dans la partie européenne de la Russie, dans de nombreuses villes, la prédominance des migrants de l'Asie centrale a aggravé la situation de la criminalité. La Russie a besoin du personnel qualifié, des personnes ayant fait des études supérieures. Très probablement, les paroles de Poutine sur la pénurie de main-d'œuvre se réaliseront encore plus tôt que dans 10 ans. 

Dans une tentative de construire la «grande Russie», V. Poutine a créé la catastrophe démographique, à la suite de laquelle un immense pays est en train de s'éteindre et ses régions sont en déclin et en désolation. L'invasion à grande échelle en Ukraine est le dernier accord de la bacchanale politique de 23 ans de Poutine, qui a tué des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé. La Russie de Poutine est a priori vouée au déclin et à l'extinction. Car c'est la loi universelle de l'évolution : le développement et le progrès ne viennent que dans des pays épargnés par le mal et la violence. Depuis des temps immémoriaux, la Russie est un territoire privé de liberté, de démocratie et même de simple humanité. Par conséquent, les personnes qui y vivent sont vouées à la fin la plus défavorable, à laquelle V. Poutine les amène.

Source : Eu Political Report