Les autorités congolaises ont annoncé la résurgence de la maladie à virus Ebola qui a fait un mort dans une région instable de l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Notre pays vient d'enregistrer un nouveau cas de la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, zone de santé de Beni», a déclaré dans un communiqué publié lundi soir, le ministre de la Santé, Jean - Jacques Mbungani.

Il s’agit d’une femme de 46 ans morte le 15 août et qui souffrait du VIH et de la tuberculose, selon le même document.

Les autorités affirment que le « séquençage réalisé » a confirmé que le cas « est lié à la souche de la dixième épidémie en 2018 ».

Elle avait fait plus de 2000 morts dans les provinces du Nord-Kivu dont relève Beni, l’Ituri et le Sud-Kivu.

« Fort de l’expérience acquise dans la gestion de la maladie à virus Ebola et avec la disponibilité des molécules thérapeutiques, les équipes de la division provinciale de la santé sont à pieds d’œuvre sur terrain pour mener les activités de riposte », a annoncé le ministère de la Santé.

Les équipes devraient notamment procéder à la « décontamination des établissements de soins et des ménages, le listage et le suivi d’environ 160 contacts identités à ce jour, la planification de la vaccination et de la prise en charge des cas y compris la sensibilisation », souligne le texte.

Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés.

La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées.

Début juillet, la RDC, où le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976, avait déclaré la fin de sa 14e épidémie de cette fièvre hémorragique.

En trois mois, quatre cas confirmés et un probable, tous décédés, avaient été enregistrés dans le nord-ouest du pays, son foyer naturel. Des molécules thérapeutiques et vaccins ont déjà été mis au point.

Source : AA