Washington : les principales questions relatives à l'accord sur le nucléaire iranien sont "largement réglées"

Les États-Unis ont déclaré, mardi, que la plupart des détails les plus pressants permettant à Washington et à l'Iran de se conformer à nouveau à l'accord historique de 2015 sur le nucléaire ont été globalement réglés.

Les "grandes questions" ont été "largement réglées", a déclaré aux journalistes Ned Price, porte-parole du département d'État. Il s'agit notamment de l'allègement des sanctions que les États-Unis ont accordé à l'Iran dans le cadre du plan d'action global conjoint (PAGC) et des restrictions à la poursuite de son programme nucléaire que l'Iran doit accepter, a déclaré Ned Price.

"Ce qui pouvait être négocié l'a été", a-t-il ajouté.

Des pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis, sous la médiation de l'Union européenne, se sont achevés à Vienne au début du mois, avec l'élaboration d'un projet d'accord. L'Iran a soumis sa réponse au projet de texte de l'Union européenne visant à sauver l'accord, que l'UE examine actuellement.

Price a déclaré que les États-Unis avaient reçu la réponse iranienne au projet de texte du chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, et maintenaient leurs concertations avec l'UE et les nations européennes "sur la voie à suivre".

"Nous sommes d'accord avec les éléments fondamentaux avancés par Mr Borrell", a déclaré Price, ajoutant : "Nous allons continuer à étudier ce qui a été soumis. Nous continuerons à nous concerter étroitement avec l'UE, avec nos alliés européens et d'autres partenaires, et lorsque nous aurons plus à dire, nous le partagerons."

L'ancien président Donald Trump a retiré unilatéralement les États-Unis du PAGC en 2018 et a enchaîné avec ce que lui et son administration ont appelé une "campagne de pression maximale" pour ramener Téhéran à la table des négociations afin d'élaborer un accord plus complet.

Cela ne s'est jamais produit. Au lieu de cela, Téhéran a riposté à la réimposition de sanctions radicales par Trump, et à l'ajout de nouvelles pénalités économiques, en prenant du recul par rapport à ses engagements liés au nucléaire dans le cadre du PAGC.

L’Iran a depuis dépassé les seuils d'enrichissement de l'uranium, ainsi que la quantité qu'il est autorisé à posséder, en vertu de l'accord.

Source : AA

De la même section International