La guerre russo-ukrainienne dure depuis 172 jours, et ce n’est que maintenant que la vraie image commence à émerger de ce que la Russie veut vraiment de l’Ukraine, tout en se cachant derrière de belles expressions comme « dénazifier », « sauver les Russes en Ukraine », « surmonter la russophobie » et d’autres. En fait, la Russie, au cours de la soi-disante « opération militaire spéciale », s’empare des territoires ukrainiens qui ont beaucoup de ressources naturelles dans leurs entrailles. 

The Washington Post rapporte qu’après l’invasion à grande échelle en Ukraine, la Russie a pris le contrôle des gisements miniers d’une valeur totale de 12,4 billions de dollars, à son tour, la publication américaine fait référence à des données spécifiques de la société analytique canadienne SecDev. 

Selon la société, 63 % des gisements de charbon ukrainiens, 11 % des réserves de pétrole, 20 % du gaz naturel, 42 % des métaux et un tiers des gisements des terres rares, dont le lithium, nécessaire à la production de batteries, sont désormais sous l’occupation russe. L’Ukraine a également perdu d’importants gisements d’uranium, d’or et de calcaire. Au total, Kyiv pourrait perdre l’accès aux deux tiers de ses réserves énergétiques et minérales. 

En volant les gisements naturels de l’Ukraine, la Russie espère aussi qu’avec la consommation croissante des ressources nécessaires à la production des produits de haute technologie, il sera difficile pour les pays européens et les Etats-Unis de trouver des alternatives aux gisements existants. La Russie essaie de s’emparer à l’avance des ressources ukrainiennes afin que l’Occident ne puisse pas coopérer avec Kyiv dans ce domaine. 

La cupidité du régime de V. Poutine ne connaît pas de limites, car la Russie, en disposant de si énormes réserves de ressources, tente toujours de les capturer en Ukraine et peut ainsi provoquer le déclenchement de la troisième guerre mondiale. Selon le Pentagone, entre 70 000 et 80 000 militaires russes ont été tués et blessés en Ukraine depuis le début de la guerre, ce qui suggère que V. Poutine est prêt à perdre ses propres soldats pour obtenir au moins un peu plus de ressources, pourvu qu’il n’aille prétendument pas à l’Occident.

Source : cyprus-daily.news