L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Outre Twitter, l’ancien président a aussi été banni de manière temporaire ou définitive par la plupart des autres grands réseaux sociaux ou plates-formes Internet, dont Facebook, Instagram, YouTube, ou encore Snapchat.
Sevré de réseaux sociaux après l’attaque contre le Capitole à Washington le 6 janvier par ses partisans, Donald Trump en est réduit à envoyer des mails avec l’en-tête du « Bureau de Donald J. Trump ». Le dernier, dimanche, mettait en cause la capacité de l’administration Biden à faire face à l’afflux de migrants à la frontière avec le Mexique.
Banni de Twitter, Facebook et d’autres réseaux sociaux, l’ancien président américain prévoit de lancer sa propre plate-forme d’ici à deux ou trois mois, a annoncé Jason Miller, l’un des porte-parole de la campagne électorale de Donald Trump en 2020, lors de l’émission « MediaBuzz » de Fox News, dimanche 21 mars. Selon lui, cela va « complètement redéfinir » l’univers des réseaux sociaux.
Le conseiller n’a pas souhaité fournir plus de précisions quant aux contours de cette « plate-forme », évoquant seulement de nombreuses réunions à Mar-a-Lago, la résidence du milliardaire républicain en Floride. « Ce n’est pas une société seulement qui a approché le président, il y a de nombreuses sociétés » et « cette nouvelle plate-forme sera quelque chose de gros ; tout le monde le veut, il va apporter des millions et des millions, des dizaines de millions d’abonnés à cette nouvelle plate-forme », a-t-il encore assuré.
Twitter, qui fut, pendant la campagne et le mandat de l’ex-président, le principal outil de communication de celui-ci, a supprimé le compte @realDonaldTrump, et ses 88 millions d’abonnés, après l’assaut du Capitole mené par ses partisans. Donald Trump, qui a quitté la Maison Blanche le 20 janvier après avoir été battu par le démocrate Joe Biden à l’élection de novembre, a aussi été banni, de manière temporaire ou définitive, par la plupart des autres grands réseaux sociaux ou plates-formes Internet, dont Facebook, Instagram, YouTube, ou encore Snapchat.
Depuis, celui dont les messages intempestifs et tonitruants ont scandé la vie politique américaine au cours des dernières années est beaucoup moins audible, alors même qu’il reste très influent au sein du parti républicain et qu’il n’exclut pas de se représenter à la présidentielle de 2024.
Source : Le Monde avec AFP et Reuters