Irak : Al-Sadr exhorte le pouvoir judiciaire à dissoudre le Parlement dans un délai d'une semaine

Le dignitaire chiite Moqtada Al-Sadr a appelé, mercredi, le pouvoir judiciaire irakien à dissoudre le Parlement d'ici la fin de la semaine prochaine.

Al-Sadr a exclu, dans un tweet, que le Parlement puisse se réunir pour se dissoudre lui-même, indiquant que l’assemblée compte "des blocs attachés au (système) des quotas et impliqués dans la corruption et qui ne répondront pas à la demande du peuple de dissoudre le Parlement".

Il a également déclaré qu'une autre façon de dissoudre l'assemblée peut être obtenue par le biais du système judiciaire.

L'influent dignitaire religieux a dit espérer que les autorités judiciaires, en particulier le Conseil supérieur de la magistrature, "rectifieront le cap" après l'expiration du délai constitutionnel accordé au Parlement pour choisir un président et charger un premier ministre de former un gouvernement.

Il a ainsi exhorté le pouvoir judiciaire à "dissoudre le Parlement... dans un délai qui ne dépasse pas la fin de la semaine prochaine".

Al-Sadr a récemment appelé à la dissolution de l'assemblée et à la tenue de scrutins anticipés sur fond de crise politique qui dure depuis neuf mois et bloque la formation d’un gouvernement issu des élections du 10 octobre 2021.

En juin dernier, 73 députés du mouvement d'Al-Sadr ont démissionné du Parlement (de 329 sièges) après avoir échoué à former un gouvernement de "majorité nationale", le Cadre de coordination, une coalition de groupes proches de l'Iran, ayant entravé la formation du cabinet.

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