Les cours du pétrole étaient en berne en début de séance hebdomadaire de ce lundi, avec le retour des craintes d'une lente reprise économique mondiale et des répercussions négatives sur la demande de brut.
Malgré les indices d'une accélération de la distribution des vaccins dans le monde, les campagnes de vaccination demeurent toujours lentes, dans un contexte de répartition inégale des vaccins entre les pays.
À (07 h 05 GMT), les contrats à terme mondiaux de référence sur le Brent, pour une livraison en mai, ont chuté de 0,91 %, soit 60 cents, à 63,93 dollars le baril.
Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate, pour une livraison en mai, ont également chuté de 0,90 %, soit 55 cents, à 60,91 dollars le baril.
La baisse des cours est également impactée par l’annonce faite par l'Arabie saoudite à propos de la reprise des activités d'une raffinerie de pétrole (située près de Riyad), et ce, à quelques heures d’une attaque au drone lancée par les Houthis dans la journée du vendredi, et que les risques affectant le ravitaillement local et international en carburant se sont atténués.
Dans des déclarations faites dans la journée du dimanche à la chaîne saoudienne Al Arabiya, le chef de la compagnie pétrolière Aramco, Yasser Al-Rumayyan, a déclaré que "la raffinerie de Riyad a repris ses activités quelques heures après avoir été attaquée".
Source : AA
