Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
L’Égypte n'acceptera pas les mesures unilatérales de l'Éthiopie concernant le barrage de la Renaissance, et les énormes répercussions négatives qui en résulteraient, a déclaré le ministre égyptien de l'Irrigation et des Ressources en eau, Mohamed Abdel Aty.
C’est ce qui est ressorti d’un communiqué rapporté par les médias locaux, dont le journal gouvernemental Al-Ahram, lundi, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, qui correspond au 22 mars de chaque année.
"En ce qui concerne le remplissage et l'exploitation du barrage de la Renaissance, et les énormes répercussions négatives qui résulteraient de ces mesures unilatérales, l'État égyptien ne les acceptera pas", a ajouté le ministre égyptien.
Et d’expliquer : "Le barrage de la Renaissance éthiopienne, et son impact sur les eaux du Nil, est l'un des défis majeurs auxquels l'Égypte est confrontée aujourd'hui, et plus particulièrement dans un contexte de mesures unilatérales prises par l'Éthiopie."
À l’approche du dixième anniversaire du lancement du projet du barrage éthiopien, qui correspond au 2 avril, les négociations demeurent toujours bloquées sans pouvoir atteindre un consensus entre les trois pays concernés, même si des efforts sont actuellement déployés pour former un mécanisme de médiation internationale entre l'Éthiopie, l'Égypte et le Soudan.
Il y a quelques jours, l'Éthiopie a rejeté une proposition soudanaise, soutenue par l'Égypte, pour former une médiation internationale quadripartite, qui réunit les Nations unies, les États-Unis, l'Union européenne et l'Afrique, pour résoudre les négociations bloquées depuis bientôt 10 ans.
L'Ambassadeur Mohamed Idris, représentant de l'Égypte auprès des Nations unies, a annoncé mercredi dernier que plus de 155 pays ont signé une déclaration qui considère que "l'eau est une question de vie et une affaire d'existence".
L'Éthiopie campe sur ses positions afin de remplir le barrage en eau dès le mois de juillet prochain, et ce, même dans le cas où elle ne parviendrait pas à un accord avec le Caire et Khartoum. Quant à ces deux derniers, ils insistent sur la nécessité de parvenir d'abord à un accord tripartite, afin de préserver leur part annuelle des eaux du Nil et leurs installations hydriques.
Source : AA