La motion de censure déposée par la NUPES (Nouvelle union populaire écologique et solidaire), contre le gouvernement d’Élisabeth Borne, a été rejetée ce lundi en ne recueillant que 146 voix sur les 289 nécessaires pour obtenir la majorité absolue.

Cet échec intervient donc sans grande surprise puisque ni les LR (Les Républicains), ni le RN (Rassemblement National), n’ont souhaité se joindre à cette motion pour la voter et espérer renverser l’Exécutif.

« Nous allons désormais pouvoir travailler » s’est réjoui, dans la foulée le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, au cours d’un rapide point presse depuis le Palais Bourbon.

Il estime que le rejet de cette motion de censure marque le troisième « échec consécutif pour Jean-Luc Mélenchon » après « la présidentielle, les élections législatives et cette forme de scrutin interne de motion de censure ».

Avant de procéder au vote, la présidente du groupe LFI (La France Insoumise) à l’Assemblée Nationale, Mathilde Panot, avait déclaré que « ceux qui ne voteront pas cette motion de défiance seront les partisans » de la politique du gouvernement.

Après elle, la première ministre Elisabeth Borne affirmait que cette motion de censure « fait obstacle au travail parlementaire » et accusait la NUPES de faire « passer la tactique politique avant l'intérêt des Français ».

Source : AA