La Nouvelle-Zélande fournit un soutien militaire supplémentaire à l'Ukraine

La Nouvelle-Zélande a annoncé, lundi, un soutien supplémentaire de 2,8 millions de dollars à l'Ukraine pour soutenir les approvisionnements militaires "non létales".

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré, par voie de communiqué, que son pays fournissait à l'Ukraine 4,5 millions de dollars néo-zélandais supplémentaires (2,8 dollars américains) par le biais du Fonds d'affectation spéciale de l'OTAN pour soutenir les approvisionnements militaires "non létales".

L'annonce intervient juste un jour avant le sommet de l'OTAN qui se tiendra à Madrid, en Espagne, auquel la première ministre Ardern devrait assister.

Le communiqué indique que ces approvisionnements comprennent du matériel militaire de premiers secours, du carburant, du matériel de communication et des denrées alimentaires.

La déclaration a confirmé que cette assistance s'ajoute à une autre aide précédente d'une valeur de 4,24 millions de dollars fournie par la Nouvelle-Zélande via le Fonds de l'OTAN en mars dernier.

Ardern a affirmé la prolongation du déploiement d'officiers du renseignement et de la logistique de l'armée néo-zélandaise au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique jusqu'à la fin novembre de cette année.

Ardern a souligné que son pays soutenait également les efforts internationaux visant à garantir la responsabilité juridique des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

"L'agression continue de la Russie contre l'Ukraine est une attaque flagrante contre des vies innocentes et la souveraineté d'un autre pays", a-t-elle lancé.

"Notre réponse comprenait non seulement la condamnation des actions de la Russie, mais aussi un soutien pratique à l'Ukraine", a-t-elle déclaré.

Jusqu'à présent, la Nouvelle-Zélande a envoyé 33 millions de dollars d'aide à l'Ukraine et imposé des sanctions commerciales et économiques contre des responsables russes.

Le 24 février, la Russie a lancé une attaque contre l'Ukraine, suivie d'un rejet international et de sanctions économiques sévères contre Moscou.

Pour mettre fin à son opération militaire, la Russie exige que l'Ukraine renonce à son projet de rejoindre des entités militaires et adopte une position de neutralité, ce que Kiev considère comme "ingérence dans sa souveraineté".

Source : AA

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