Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi toutes les parties congolaises à oeuvrer pour des élections apaisées et crédibles dans un climat plutôt tendu marqué par l’exclusion de l’Influente Église catholique des missions d’observation électorale.

Le Congo s'apprête à élire dimanche 21 mars son nouveau président. Quelque 2,5 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour départager les candidats en lice parmi lesquels figure le président sortant Denis Sassou-Nguesso qui cumule 36 ans au pouvoir.

Il sera face à six autres candidats dont l’ancien ministre des Finances Mathias Dzon, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, et le deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale Joseph Kignoumbi Kia Mboungou.

L’ancien officier supérieur de l’armée Albert Oniangué, l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé et Dave Mafoula, le plus jeune des candidats (38 ans) sont également en lice.

Le chef de l’ONU « insiste sur la nécessité de respecter les droits civils et politiques, notamment le droit de vote », a déclaré son porte-parole dans une note aux médias.

Le Secrétaire général invite également les médias et les internautes « à promouvoir la cohésion sociale ».

Il a exhorté « toutes les parties prenantes à éviter les discours haineux et l’incitation à la violence, et à résoudre d’éventuels différends par le dialogue et les voies légales ».

« La tenue d'élections pacifiques, inclusives et crédibles est essentielle pour une stabilité durable en République du Congo », a ajouté son porte-parole, Stéphane Dujarric.

L’Union africaine a désigné Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier Ministre de la République de Djibouti, pour conduire sa mission d’observation au Congo.

Source : AA