Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, ce vendredi, une résolution reconduisant l'autorisation, pour les États membres de l'ONU et les organisations régionales, d’inspecter des navires en haute mer, au large des côtes libyennes durant un an, en cas de soupçons portant sur le trafic d'armes ou des êtres humains.
La résolution, rédigée par la France, a été approuvée par 14 des 15 membres du conseil, avec une abstention de la Russie.
Le Conseil de sécurité a adopté ces mesures, pour la première fois, afin de soutenir l’application intégrale de l'embargo sur les armes, imposé à la Libye, selon la résolution 2292, du 14 juin 2016.
Le but de l'inspection des navires, à destination ou en provenance de la Libye, est de réduire l’entrée des armes dans le pays, et de renforcer l'embargo sur les armes à destination du pays, conformément à la résolution 1970, du 26 février 2011.
La résolution actuelle, a été renouvelée par le Conseil le 3 juin dernier, par la résolution 2578, et arrive à expiration en cette journée du vendredi.
La résolution adoptée aujourd'hui, qui a été examinée par l'Agence Anadolu, autorise les inspections "tant qu'il existe des motifs raisonnables de croire que l'embargo sur les armes imposé à la Libye a été violé ou qu'il y a eu trafic d'êtres humains".
Le document autorise également les États membres de l'ONU à saisir et éliminer toute cargaison découverte et soumise à l'embargo sur les armes.
La résolution a condamné "tous les actes de trafic de migrants et de traite des êtres humains depuis, à travers et à destination du territoire libyen et au large des côtes libyennes", considérant qu'ils "sapent davantage le processus de stabilisation en Libye et mettent en danger la vie de centaines de milliers de personnes".
En raison des troubles intérieurs qui secouent le pays, la Libye est devenue, ces dernières années, le point de passage le plus important vers l'Europe, pour les demandeurs d'asile africains fuyant la pauvreté et les conflits dans leurs pays d’origine.
Source : AA