L'OTAN répondra aux préoccupations de Türkiye

L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) va répondre aux préoccupations de Türkiye concernant les demandes d'adhésion de la Suède et de la Finlande.

L'assurance a été donnée jeudi par le chef de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

"Lorsqu'un allié, Türkiye, fait part de ses inquiétudes, nous devons faire ce que nous faisons toujours à l'OTAN, c'est-à-dire nous asseoir, répondre à ces inquiétudes et ensuite trouver une façon concertée d'aller de l'avant", a déclaré Jens Stoltenberg aux journalistes à la Maison Blanche au terme de sa rencontre avec le président américain, Joe Biden.

"C'est exactement ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes en contact étroit avec Ankara, avec les dirigeants politiques de la région. J'ai parlé au président [Recep Tayyip] Erdogan et nous sommes également en contact très étroit avec la Suède et la Finlande", a-t-il poursuivi.

Jens Stoltenberg organisera une réunion avec des hauts responsables de trois pays avant le sommet de l'OTAN prévu le 28 juin.

Il a ajouté que Türkiye devrait être reconnue comme "un allié important", qui, selon lui, "contribue à la sécurité de nombreuses façons différentes."

Il a notamment mentionné la "situation géographique stratégique" de la Turquie, qui borde l'Irak et la Syrie, ainsi son "rôle clé" dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh.

La Suède et la Finlande ont officiellement demandé à adhérer à l'OTAN le 18 mai, une décision motivée par la guerre de la Russie contre l'Ukraine, qui a débuté le 24 février.

Türkiye, membre de longue date de l'alliance, a émis des objections, reprochant à ces pays de tolérer et même de soutenir des groupes terroristes tels que le PKK/YPG et l'organisation terroriste FETO, responsable du coup d'État manqué de 2016 en Türkiye.

Toutes les demandes d'adhésion doivent faire l'unanimité au sein de l'alliance qui compte 30 membres.

De la même section Faits divers