RDC : la composition du nouveau gouvernement suspendue à l’arbitrage de Tshisekedi

La publication de la composition du nouveau gouvernement en République démocratique du Congo (RDC) reste suspendue à l’arbitrage du président congolais Félix Tshisekedi qui a échangé jeudi avec son premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour les derniers réglages alors que la société civile déplore des retards dans sa constitution.

« C’est vrai que nous comprenons l’urgence, mais il ne faut pas confondre urgence et précipitation », a déclaré à la presse, le nouveau premier ministre nommé le 15 février dernier par Tshisekedi.

Le prochain gouvernement devra être « inclusif » même si « Beaucoup » de regroupements politiques ont adhéré à l’union sacrée [NDLR : de Félix Tshiseked] et souhaitent prendre part au gouvernement, a indiqué Lukonde évoquant des difficultés dans les tractations en cours.

« Nous aurions voulu voir participer la société civile dans le prochain gouvernement, avoir un certain taux de participation féminine et de la jeunesse. Quand vous prenez tous ces éléments mis ensemble, vous comprenez que cela demande qu’on puisse faire un travail méticuleux » pour un gouvernement « consensuel », a expliqué Lukonde.

Le premier ministre qui dit vouloir créer son équipe gouvernementale « sans pression » doit puiser l’essentiel de ses ministres dans les rangs des fidèles de Tshisekedi, de la majeure partie de l’opposition ( qui a rallié le camp Tshisekedi) et des transfuges du camp de l’ex - président Joseph Kabila.

Le parlement a rouvert ses travaux Kindu dernier, avec des discours notamment celui du président du sénat, Modeste Bahati Lukwebo, appelant l’urgence de la formation d’un gouvernement.

Outre l'investiture du gouvernement, l’assemblée nationale et le sénat entendent s'attaquer aux reformes prioritaires, dont la nouvelle loi électorale et la désignation des nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante (Céni) pour baliser le chemin aux en 2023.

Source : AA

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