Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le ministre nigérien de la Défense nationale Alkassoum Indatou a déclaré, samedi, qu'environ sept cent (700) civils et cinq cent (500) militaires ont été tués dans des "attaques terroristes" au Niger, depuis 2013, a rapporté l'Agence nigérienne de presse (ANP), officielle.
Il a fait cette déclaration lors d'une interpellation à l'Assemblée nationale où un député qui lui a demandé si le gouvernement nigérien dispose d'un "plan de sortie définitive" de la crise sécuritaire que connaît le Niger.
"Les Nigériens font face à une guerre qui leur est imposée depuis plus d'une dizaine d'années", a indiqué le ministre Alkassoum Indatou.
"Ce terrorisme est responsable de près de 1200 pertes en vies humaines dont 700 civils et 500 militaires et a un coup social énorme avec des milliers des déplacés, la famine, l'aggravation de la pauvreté, la privation des droits d'aller et venir, nous amenant à des prorogations récurrentes d'états d'urgence et aussi à des classifications de nos routiers verts en axes dits conditionnés et déclarés rouges", a-t-il expliqué.
Les premières "attaques terroristes" ont été enregistrées en mai 2013 au Niger, avec deux attentats suicides contre une caserne militaire et un site d'exploitation minière dans la région d'Agadez, dans le nord du pays, près des frontières algérienne et libyenne.
La situation s'est particulièrement dégradée à partir de 2015 avec les premières attaques de Boko Haram à Diffa, dans le sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigeria.
En 2017 les régions de Tahoua et Tillaberi, frontalières du Mali, ont basculé dans l'insécurité avec des attaques attribuées à des "groupes terroristes" opérant dans le nord du Mali.
Source : AA