France : Un premier cas confirmé d'infection à la variole du singe

Un premier cas d'infection à la variole du singe a été confirmé, jeudi en Île-de-France, selon les autorités sanitaires françaises.

La Direction générale de la Santé (DGS) a indiqué, vendredi, qu'il s'agit d'un homme de 29 ans, sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus. La DGS a précisé que cette personne a été prise en charge dès la suspicion de son infection. Dans un état ne présentant aucune gravité, le patient est isolé à son domicile.

Santé publique France indique qu'une enquête épidémiologique "approfondie" est mise en œuvre par ses équipes en collaboration avec l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France et qu'un recensement des personnes ayant été en contact étroit avec la personne, est en cours.

Dans un communiqué publié jeudi, Santé Publique France a rapporté que depuis le 14 mai, des cas confirmés d'infection par ce virus, sans antécédent de voyage dans un pays où il circule, ont été signalés dans plusieurs pays européens, notamment au Royaume-Uni, au Portugal, en Espagne, en Suède, en Italie, ainsi qu'aux États-Unis et au Canada.

La variole du singe (orthopoxvirose simienne ou monkeypox) est une maladie particulièrement active en Afrique tropicale (Ouest et Centre). Elle se caractérise par un degré de gravité similaire à celui de la variole humaine, c'est-à-dire qu'elle est bénigne. Elle guérit en deux à trois semaines.

Sa transmission peut, notamment, être aéroportée, ou s'effectuer par contact des lésions cutanées, des liquides biologiques, par les sécrétions respiratoires et par contact de la surface contaminée. Une forte fièvre, les maux de tête, les courbatures et la fatigue physique, font partie des premiers symptômes les plus fréquemment constatés. Environ 48 heures plus tard, s'ensuivent une éruption vésiculeuse et la formation de croûtes, ainsi que des démangeaisons. L'incubation de la maladie varie de 5 à 21 jours.

L'apparition de la maladie dans l'Hexagone a très vite causé une épidémie de polémiques, notamment chez les politiciens populistes.

Source : AA

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