L’invasion de la Russie en Ukraine a intensifié les processus du lancement du « nouvel ordre mondial », y compris dans le contexte de la création des blocs et des alliances militaires.

La guerre russo-ukrainienne a activisé les démarches de l’OTAN. De plus, l’Alliance va même s’étendre aux dépens de la Finlande et de la Suède, ainsi que revoir sa doctrine dans la nouvelle version de laquelle on prévoit de nommer la Russie « la menace immédiate».

Évidemment dans le contexte de crise sécuritaire actuelle le statut « neutre » n’est plus attractif pour un certain nombre de pays.

Dans le contexte de la « réorientation» déclarée par la Russie vers les pays de la région Asie-Pacifique, de l’Afrique et de l’Amérique latine, l’Organisation du traité de sécurité collective doit être comprise comme un prototype de l’Alliance militaro-politique que la Russie tente de créer au contrepoids de l’élargissement de l’OTAN.

L’inconvénient évident de ce projet est le retard économique et social des « alliés » potentiels de la Russie, ainsi que leur potentiel technologique insignifiant. La guerre russo-ukrainienne a clairement montré que le temps des armadas de chars est dans le passé. Aujourd’hui l’avantage appartient au côté de la maniabilité et de la flexibilité dans la prise de décision, ainsi que des armes « intelligentes » modernes et de haute technologie.

F.S pour Maghreb Aujourd'hui