Niger : l'attaque de Tillabéry fermement condamnée par la classe politique

L'attaque qui a visé, lundi, la localité de Banibangou frontalière avec la Mali a fait 58 morts.

Au Niger les condamnations de l'attaque qui a coûté, lundi, la vie à 58 civils dans la région de Tillabéry se multiplient.

"L'attaque terroriste lâche et barbare survenue à Tillabéry contre nos concitoyens, rappelle la nécessité de poursuivre le combat avec détermination", a réagi le président nigérien Mahamadou Issoufou dans une publication sur sa page facebook.

"Les terroristes viennent, une fois encore, d'endeuiller de nombreuses familles dans le département de Banibangou, avec le même mode opératoire très lâche consistant à tuer des personnes sans armes", s'est indigné Mohamad Bazoum, candidat élu au second tour de la présidentielle du 21 février dernier.

"C'est avec une profonde tristesse que nous condamnons cette barbarie", a déclaré Mahamane Ousmane, candidat malheureux de la Présidentielle.

L'attaque a également été fermement condamnée par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) qui a souligné la présence de six enfants parmi les victimes.

Dans un communiqué lu à la télévision publique "Télé Sahel" mardi soir, le ministre porte-parole du gouvernement Abdourahamane Zakaria a indiqué que le bilan de l'attaque est de 58 morts, deux véhicules incendiés, deux autres emportés et plusieurs greniers de mil incendiés.

En outre, un deuil de trois jours a été décrété sur l'ensemble du territoire national et les drapeaux seront mis en berne au cours de cette période.

Banibangou est située dans la région de Tillabéry en proie, depuis 2017, à des attaques armées récurrentes attribuées aux groupes terroristes opérant dans le Nord du Mali.

En janvier, une centaine de civils nigériens avaient été tués dans l'attaque des villages de Tchomangou et Zaroumdareye près de la frontière malienne.

Source : AA

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