Libye : La MANUL appelle à mettre de côté les différences et à la réunification

Lundi, la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) a appelé les Libyens à mettre de côté leurs différences et à se réunifier.

Dans une déclaration de félicitations à l'occasion de l'Aïd al-Fitr, célébré lundi, la mission a déclaré qu'"elle appelle tous les libyens à mettre de côté leurs différences, à se ressouder et à aller de l'avant, en s'inspirant des idéaux de compassion et en renforçant les conditions de sécurité et de prospérité dans le pays."

En adressant ses félicitations à l'occasion de l'Aïd al-Fitr, la conseillère du Secrétaire général de l'ONU, Stéphanie Williams, a appelé à "profiter de l'occasion de l'Aïd pour chercher à mettre fin aux souffrances du peuple libyen et réaliser ses aspirations à l'élection de ses représentants de manière démocratique, équitable et transparente."

Et de poursuivre sur son compte Twitter : "J'espère que cette occasion renforcera les chances de tolérance et de réconciliation entre les parties en Libye et la préservation de la tranquillité et du calme publics."

La Commission électorale libyenne a renouvelé, lundi, sa "détermination à concrétiser les aspirations des libyens à la démocratie et à la stabilité", dans un communiqué commémorant le quatrième anniversaire du meurtre de 13 de ses employés à la suite d'une attaque armée revendiquée par Daech en 2018.

La Libye n'a pas réussi, ces dernières années, à organiser des élections qui mettraient fin à la phase de transition et unifieraient le pays, malgré les tentatives et le soutien international.

En raison de divergences sur la loi électorale et le rôle du pouvoir judiciaire dans le processus, il n'a pas été possible d'organiser des élections le 24 décembre, dans le cadre d'un plan parrainé par les Nations unies.

La MANUL et la conseillère onusienne, Williams, encadrent les consultations d'un comité mixte composé de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d'État visant à établir une base constitutionnelle pour la tenue d'élections le plus rapidement possible afin de résoudre la crise libyenne. Ces consultations reprendront après l'Aïd al-Fitr.

L'initiative, annoncée par Williams le 3 mars, est intervenue suite aux craintes croissantes de voir le pays sombrer dans la guerre civile, après qu'une scission se soit produite sur fond d'investiture de Fathi Bashagha par la Chambre des représentants, à la tête d'un nouveau gouvernement, en remplacement du gouvernement d'union nationale dirigé par Abdelhamid Dbeibeh, lequel refuse de céder le pouvoir sauf à un gouvernement issu d'un nouveau parlement élu.

Source : AA

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