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- Le 22 Novembre 2024
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré, mardi, que le retour des Etats-Unis dans l'accord sur nucléaire avec Téhéran était le « meilleur moyen » de faire face à la menace iranienne.
C’est ce qui ressort de l’intervention de Blinken devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain.
« Nous pensons que le retour dans l'accord sur le nucléaire est le meilleur moyen de faire face au défi posé par la menace iranienne », a-t-il déclaré.
Il a expliqué que le fait de parvenir à un accord avec Téhéran sur son programme nucléaire « n'affectera aucunement la capacité de Washington à entraver les autres activités malveillantes de l’Iran ».
D'autre part, Blinken a souligné que les États-Unis avaient déployé de grands efforts « pour mobiliser les pays afin d'imposer des sanctions à la Russie, à la suite de son offensive contre l’Ukraine ».
« Notre diplomatie a réuni nos alliés et nos partenaires pour faire payer un lourd tribut à Moscou et faire face aux répercussions de l'escalade du conflit, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés et la crise alimentaire », a ajouté le diplomate en chef américain.
Blinken a expliqué que l’objectif de Washington « est de s’assurer que l’Ukraine a la capacité de repousser l'agression russe, et de renforcer la position de Kiev à une éventuelle table de négociation ».
Dans le même contexte, le chef de la diplomatie américaine a indiqué que de nombreux Russes « ressentent désormais les effets catastrophiques » de la décision de Vladimir Poutine de déclencher une guerre contre l'Ukraine.
« Nous tenons fermement à ce que le régime de Poutine soit tenu responsable pour ses violations des droits de l'homme, non seulement en Ukraine, mais aussi en Russie », a affirmé Blinken.
Le 24 février dernier, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de « neutralité totale », ce que Kiev considère comme étant une « ingérence dans sa souveraineté ».
Source : AA