Le Conseil constitutionnel a validé officiellement mercredi, la qualification d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle française, mais des irrégularités ont été constatées dans 19 bureaux de vote.

Les résultats des dits bureaux ont été entièrement annulés mais cette décision n’est pas de nature à remettre en cause l’issue du scrutin.

Les irrégularités ont été enregistrées dans divers départements dont l’Oise, la Haute-Garonne ou encore les Alpes-Maritimes.

À Nice par exemple, « la commission départementale de recensement a relevé des discordances importantes et inexpliquées entre le nombre de suffrages exprimés, le nombre de bulletins blancs ou nuls et le nombre des émargements », conduisant le Conseil constitutionnel à « annuler l’ensemble des suffrages exprimés dans ce bureau ».

S’agissant de la proclamation des résultats définitifs, l’instance de vérification et de validation a confirmé l’accession du président sortant au second tour ainsi que celle de sa concurrente Marine Le Pen.

Emmanuel Macron a ainsi obtenu 27,8% des suffrages contre 23,1% pour la candidate d’extrême-droite.

Jean-Luc Mélenchon est quant à lui arrivé en troisième position avec 22% des voix.

Le candidat de Reconquête, Éric Zemmour arrive loin derrière avec seulement 7,1% des suffrages et Valérie Pécresse, candidate de la droite républicaine est à 4,8%.

Le parti écologiste EELV de Yannick Jadot est lui aussi à la traîne avec 4,6% des voix.

Les sept candidats restants oscillent entre 3,1% pour Jean Lassalle et 0,6% pour Nathalie Arthaud.

Les plus de 48,7 millions d’électeurs inscrits sur les listes doivent désormais choisir leur président pour le second tour qui se tiendra le 24 avril courant.