Le Parlement pakistanais tiendra une session pour élire un nouveau Premier ministre, lundi, après que le gouvernement d'Imran Khan a été renversé par un vote de censure.

Les médias pakistanais ont rapporté, dimanche, citant Ayaz Sadiq, qui a présidé le vote de défiance, que les candidats souhaitant occuper le poste vacant de Premier ministre doivent soumettre leur candidature à la présidence du Parlement aujourd'hui, dimanche.

Sadiq a déclaré que le nouveau Premier ministre sera élu au Parlement lundi après-midi.

Selon les règles du Parlement pakistanais, l'organe législatif doit élire un nouveau Premier ministre musulman, si le poste du Premier ministre devient vacant. Le candidat qui réussit à obtenir au moins 172 voix, l'emporte.

Dans le même contexte, la chaîne locale Geo News a rapporté que "le Parlement a décidé de recevoir les candidatures avant 14h00 dimanche heure locale (09h00 GMT), soulignant que les documents seront vérifiés. Jusqu'à 15h00 (10h00 GMT).

La chaîne a confirmé que la session pour élire le nouveau Premier ministre au Parlement pakistanais aura lieu lundi à 02h00 de l'après-midi (09h00 GMT).

Geo News a également révélé que le nouveau président du Parlement doit également être élu lundi, après la démission de Assad Kaisar et son adjoint, Qassem Suri, quelques minutes avant le début du scrutin, sans donner d'amples détails.

Les médias indiquent également que le chef de la Ligue musulmane du Pakistan, Nawaz Sharif, sera le nouveau Premier ministre du pays.

Une majorité de parlementaires pakistanais ont voté, ce samedi, en faveur d'une motion de censure contre le gouvernement d'Imran Khan. Le Premier ministre Khan est le premier à chuter sur un vote de défiance depuis l'indépendance du pays en 1947.

L'agence de presse américaine Associated Press (AP) a rapporté que l'opposition pakistanaise avait réussi à obtenir 174 voix sur les 342 sièges que compte l’Assemblée nationale pakistanaise, en faveur de la motion de censure contre le gouvernement d'Imran Khan, lors d'un vote portant sur la proposition soumise par l'opposition le 8 mars dernier.

Avec ce vote, l'opposition, composée d'un large éventail politique de partis socialistes, libéraux et religieux, pourra former le nouveau gouvernement, dirigé par un leader du Parti du peuple pakistanais ou de la Ligue musulmane du Pakistan.