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- Le 22 Novembre 2024
Le chef de la diplomatie européenne proposera des actions contre la désinformation et les cyberattaques.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a recommandé mardi 9 février l'adoption de sanctions contre le Kremlin, après l'affront subi lors de sa visite à Moscou, et a annoncé son intention de faire des propositions en ce sens aux États membres.
«Le gouvernement russe est sur une voie autoritaire et se montre sans pitié dans l'affaire Navalny (...). Il serait bon de prévoir des sanctions. Je vais user de mon droit d'initiative et je ferai des propositions qui combineront des actions pour lutter contre la désinformation et les cyberattaques», a-t-il déclaré lors d'un discours devant le Parlement européen à Bruxelles.
Six personnalités russes, dont le chef du FSB Alexandre Bortnikov et le n°2 de l'administration présidentielle Sergueï Kiririenko ont ainsi été inscrites en octobre sur la liste pour leur implication dans l'empoisonnement de l'opposant Alexeï Navalny. «La confiance ne règne plus entre l'UE et la Russie et les relations économiques ont été mises à mal par les sanctions imposées après l'annexion de la Crimée», a souligné Josep Borrell.
«Ma visite à Moscou avait un double objectif: exposer la position de l'UE sur l'affaire Navalny et voir si les autorités russes voulaient inverser la tendance négative dans nos relations», a-t-il rappelé aux élus européens. «La réponse a été non. Ils ne sont pas intéressés si nous continuons à nous attacher à la défense des droits de l'homme. Or nous ne pouvons pas nous taire», a-t-il lancé.
«Je suis particulièrement inquiet quant aux choix géostratégiques des autorités russes. Mais nous devons trouver un modus vivendi pour éviter la confrontation permanente», a-t-il reconnu.
Trois diplomates européens ont été expulsés au moment même de la visite de Josep Borrell, qui n'a par ailleurs pas pu voir Alexeï Navalny comme il en avait exprimé le souhait auprès des autorités russes.
Source: lefigaro