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- Le 22 Novembre 2024
Washington a imposé, mercredi, des sanctions aux deux filles du président russe Vladimir Poutine ainsi qu’à deux grandes banques et interdit tout nouvel investissement en Russie, sur fond des faits survenus dans la ville ukrainienne de Boutcha.
Par voie de communiqué, la Maison Blanche a annoncé, une nouvelle salve de sanctions à l’endroit de la Russie, en coordination avec l'Union européenne et le G7, après que des centaines de corps de civils ont été découverts dans la ville ukrainienne de Boutcha, reprise aux mains des Russes par les Ukrainiens.
L’exécutif américain a décidé le gel des avoirs de la banque publique russe Sberbank (qui contrôle un tiers des actifs bancaires de Russie) et de la plus grande banque privée du pays, Alfa Bank, alors que ces deux institutions financières étaient déjà visées par des sanctions moins lourdes.
Les avoirs de grandes entreprises publiques stratégiques russes ont également été gelés et les transactions commerciales avec ces entreprises d’État ont été interdites.
Les sanctions américaines ont visé les élites russes et leurs proches, ainsi que les deux filles de Vladimir Poutine. La femme et la fille du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ainsi que les membres du Conseil de sécurité russe, dont font partie notamment l'ancien président Dmitri Medvedev et le Premier ministre, Mikhaïl Michoustine, ont fait l’objet du même traitement.
Le communiqué de la Maison Blanche précise qu’il a été décidé d'interdire tous les nouveaux investissements en Russie.
Le 24 février dernier, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de « neutralité totale », ce que Kiev considère comme étant une « ingérence dans sa souveraineté ».
Source : AA