La Russie continue d’utiliser des armes interdites contre les civils

Dans la ville d’Irpin (région de Kiev) l’armée russe utilisait des sous-munitions interdites par la Convention de Genève. Après la désoccupation d’Irpin par l’armée ukrainienne on a découvert des fragments correspondants au « ZCH2 » - projectile d’obusier de 152 mm avec des éléments de frappe en forme de flèche. Sa zone de destruction des effectifs est de 500 mètres.

Cet arme est interdite par les conventions internationales, car elle a des caractéristiques de combat améliorées. Les obus explosent dans l’air et couvrent une grande surface par des éléments frappants. Un de ces projectiles sorti d’un obusier porte jusqu’à 9 000 flèches mortelles (les soi-disant « clous »).

En 2014-2015 c’est juste le « ZCH2 » qui a été utilisé contre les militaites ukrainiens dans les régions occupées de Donetsk et Louhansk.

Malgré les conventions internationales interdisant l’application de l’arme contenant des éléments létaux aveugles, la Russie, sous la direction de Poutine, a également utilisé des armes létales contre la population civile de la ville d’Alep au nord de la Syrie.

Auparavant la létalité de ces obus a été ressentie par les musulmans de Tchétchénie et d’Afghanistan, lorsque les dirigeants du Kremlin ont effectué les premiers tests du « ZCH2 » sur des civils. Les troupes soviétiques du soi-disant « contingent international des forces armées de l’URSS » à leur retour ont décrit avec horreur les événements sanglants à la suite de l’utilisation du « ZCH2 » contre la population civile.

F.S pour Maghreb Aujourd'hui

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